Alain Soreil -


Alain Soreil Alain Soreil Alain Soreil

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Alain Soreil



Alain Soreil alias Albert Cougnet,tout le monde connaît. Mais il serait réducteur de s'en tenir à cette unique présentation concernant un artiste, comédien de formation aux multiples facettes.
En effet, avant le véritable raz de marée opéré dans un premier temps en télévision avec l'inévitable Hervé Meillon, ensuite avec son spectacle « Alain Soreil supporte Albert Cougnet dans : C'est assez dire », l'homme à l'oreillette avait déjà parcouru quelques kilomètres sur les scènes belges et internationales.
Un palmarès que l'on oublie trop souvent de rappeler pour cet amoureux du théâtre.

Elève de Robert Hossein, Alain a joué dans 38 pièces dont « Crime et Châtiment », « Les bas fonds », « Pour qui sonne le glas », « Antigone », « MacBeth », «Cyrano de Bergerac », « La Belgique à 1000 temps », « Roméo et Juliette », « Garde à vue », « L'école des femmes » etc..
Du classique au vaudeville, Alain Soreil touche à tout.
Le talent et la polyvalence de l'artiste impressionnent.
Au cinéma, il a interprété des petits rôles dans une dizaine films dont le « Vieux Fusil » et « Jambon d'ardenne ».
La télévision fait appel à lui. Il participe notamment à 8 fictions sur la RTBF, RTL-TVI et France 2.

Plus tard, il prêtera sa voix à Albert, dans les poupettes sur RTL-TVI et en 1994, il incarnera le personnage qui le fera connaître de tous « Albert Cougnet », dans l'émission d'Hervé Meillon : « Y en aura pour tout le monde. »
Le succès le poussera à créer le spectacle « C'est assez dire » autour de ce personnage mis en scène par Raphaël Anciaux.
Ce succès ne sera pas démenti puisqu'il attira plus de 50 000 personnes au cours de 80 représentations qu'il donna en 1996 et 1997 dans des salles de spectacles allant du Forum de Liège au Passage 44 de Bruxelles en passant par les « cafés-théâtre » de toute la Wallonie.
La K7 vidéo du spectacle s'est vendue à plusieurs milliers d'exemplaires dans toute la Communauté Française.
En 1997, il revient au théâtre dans l'adaptation par François Pirette du « Père Noël est une ordure ».
Au cours de plus de 50 représentations de ce grand classique du Splendide, Alain Soreil qui interprétait le rôle de Pierre Mortez a partagé la scène avec Chantal Ladesou, Pierre Aucaigne et François Pirette, lui-même.

Robert Hossein a dit de lui :

Un jour à Reims, Alain Soreil est venu .
Nous l'avons écouté et cru !

Pendant quelques années avec nous .
Il a étudié, mangé et bu .
Demain, son talent , sa gentillesse et sa ténacité .
Le conduiront au but !


"COUGNET TOI-MÊME",
(…ou quand Alain SOREIL joue avec son public à "qui est le plus Cougnet des deux ? …")

Elève et disciple de R. Hossein, Alain SOREIL, a débuté son métier comme comédien de théâtre. Après y avoir épinglé plus d'une quarantaine de rôles à son CV, et pas des moindres puisqu'on y trouve des œuvres de prestiges telles que Crime et Châtiment, Roméo et Juliette, Antigone, L'Ecole des Femmes, La Reine Morte, ou autres "Garde à Vue" de références.

Le 7ème art aussi, a pu compter sa présence dans différents Films, dont la plus glorieuse est sans doute sa présence à l'affiche du Vieux Fusil, où il incarne un des soldats exécutés par Ph.Noiret.

Le petit écran également lui fait bel accueil : il collabore, en cascadeur ou comédien, à diverses fictions pour France 2, la RTBF et RTL-TVi. Mais c'est bien plus tard qu'il s'ouvre la voie de l'humour lors du doublage des Poupettes, en compagnie de son complice André Lamy (sur TVi, toujours) pour intégrer bientôt, en 1994, Y en aura pour tout le monde, Nouvelle émission culte d'H.Meillon, à l'époque, d'où va naître ce personnage totalement marginal : Albert COUGNET, désormais populaire, et depuis lors indissociable de son Comédien-créateur.

Un phénomène était né, presqu' à l'insu de son interprète, d'ailleurs, remportant rapidement les suffrages du public: Pressé de toutes parts, Soreil décide, suite aux courriers incessants des téléspectateurs, qui le réclament sur scène, de monter un spectacle autour de son Cougnet : Résultat: dès les années 1996 et 1997, "C'est assez dire" son premier one man, créé au Grand Théâtre de Verviers, comblera les théâtres de Wallonnie…et à Bruxelles….

C'est également en 97 qu'il fait une petite infidélité à son Albert, en repassant par la case théâtre dans l'adaptation par François Pirette du Père Noël est une ordure. Au cours de plus de 50 représentations de ce grand classique, Alain Soreil y tiendra le rôle créé par Thierry Lhermitte, aux côtés de Chantal Ladesou, Pierre Aucaigne et Pirette lui-même. Une expérience inoubliable !...

Aujourd'hui, confirmant ses 15 ans de coureur de fond couronnés de succès, Soreil nous réaffirme bien son attachement intact en remodelant encore et toujours son inséparable Albert Cougnet, mais aussi son Gino, maître nageur italien, promu "Tchef de villaDge" à la Mer …du Nord, où les spectateurs se retrouvent comme des arrivants de ce nouveau club MERDE – Sans occulter, bien sûr, sa célèbre caissière, Graziella…incorrigible nymphomane qui s'ignore….

Pour cette nouvelle création, j'ai "commis" des sketchs un peu plus coquins qu'à l'accoutumée: Les temps changent…les Publics aussi. C'est clair qu'ils sont davantage "libérés" qu'à la grande époque…Dès lors, tout en gardant bonne mesure, et ne pas concéder à une vulgarité que je m'interdis, c'est vrai que certains textes sont – disons – plus audacieux ?…Mais Cougnet reste toujours aussi candide, et je ne tiens pas à décevoir ceux qui, depuis 15 ans, sont fervents de sa naïveté d'homme-enfant, et comptent sur moi pour ne pas le dénaturer de sa pudeur initiale !....Les premières priorité de mon écriture de ce nouveau one, c'est donc, avant tout, de préserver les valeurs de mon Albert, tout en lui diversifiant ses facettes.…
Au fur et à mesure de ces années de cohabitation avec Albert, j'ai appris à le colorer de plusieurs teintes comiques au fil des sketches d'un même spectacle: L'Albert confronté aux carences scolaires de son fils Raymond, est tout autre que celui qui nous confie ses propres problèmes de mémoire… ou de métaphysique extraterrestre…

Du nouveau donc et juste ce qu'il faut d'ancien revisité pour ce "COUGNET TOI-MÊME"; né de cet esprit "laboratoire" affectionné par son auteur : "J'écoute et retransmets régulièrement de nouvelles choses en plein spectacle. Les petites salles comme les plus grandes sont des apports perpétuels à l'écriture initiale, parce que c'est en proximité des spectateurs qu'on atteint la vraie saveur des sketches qu'on leur adresse: c'est leurs réactions qui m'offrent une information optimale, qui provoque des remaniements continuels de ces textes. Il y a aussi une part d'improvisation qui me surprend aussi, souvent, dès que je suis conduit, ça et là, au gré des soirées, à "sortir un peu" de mes sketches… J'avoue qu'alors, quand je trouve ce diapason là avec une salle qui joue le jeu avec moi, je ne sais jamais vraiment jusqu'à quelle qualité de rire elle va bien pouvoir nous emporter"

Allez ! …Pour en terminer avec la création de ce Cougnet Toi-même, Voici un petit pitch adressé personnellement à ce précieux public qui en est la première raison …


Chers vous tous, que je connais sans connaître,

Cougnet existe, je l'ai rencontré…en VOUS !…
Et il n'existe que par VOUS !...
Et ma chance, c'est de l'être devenu...pour VOUS !...

Alors, cette fois, je vais VOUS servir de VOUS…
…Du Cougnet qui sommeille en chacun d' VOUS !...

Bon !... Assez vouvoyé ... C'est VOUS qui voyez !...

De toute façon, si c'est pour me voir faire mon Cougnet,
…C'est qu' t'es curieux du Cougnet qu' t'es !...

…Et si c'est le cas…
…Surtout ne change rien !...
…Cougnet TOI-même !!!...

Albert